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Avant l'arrivé des canadiens français dans les Bois-Francs, les Indiens des réserves de Bécancour s'y rendent régulièrement en raquettes l'hiver. Ils aiment particulièrement se rendre à cette rivière qui serpente les terres du 16ième rang dans le township de Maddington. À cet endroit, ils peuvent trapper le castor qui s'y trouve en abondance. Les barrages retrouvés par les canadiens français en sont la preuve.

Au début du 19ième siècle, cette rivière est beaucoup plus importante qu'elle ne l'est aujourd'hui. On doit avoir une embarcation pour traverser d'une rive à l'autre.

Durant la saison de la chasse, les Indiens de Bécancour s'y installent des campements et y passent plusieurs semaines. C'est pour cette raison que le 16ième rang prend le nom de "Rivière Sauvage". Les Indiens ont aussi des campements à la vieille traverse et sur le lot 11, près d'en petit rapide de la rivière Bécancour. Des vestiges retrouvés à ces endroits attestent de leurs séjours saisonniers.

Après l'arrivée du chemin de fer de l'Intercolonial, une station fut construite dans le 16ième rang. Le nom de Rivière Sauvage fut changé pour celui de Lavergne, nom identique donné à la station. Cependant, on continue encore pour plusieurs années à nommer le 16ième rang "La Rivière Sauvage".